J'ai testé pour vous : les oiseaux se cachent pour mourir
Pas la fiction, l'image au premier degré. C'est faux, bien entendu ! Je viens de manquer de shooter dans le cadavre d'un volatile dans ma cuisine. Bon de toute façon, il faut bien avouer que ce n'est pas une grande déception, car un cimetière des moineaux par exemple, ça enflamme tout de suite beaucoup moins l''imagination qu'un cimetière des éléphants ou des dragons.
Certes, ils ont peut-être plus de mal à se cacher quand on les tue, et plus encore quand ils sont morts... ce dont je me réjouis d'ailleurs, 'le retour des moineaux morts-vivants pas doués à cache-cache', c'est déjà suffisant dans mes cauchemars. Le tueur c'est le chat de ma coloc (dans le jardin, avec ses canines). Quand reviennent les beaux jours, que les bourgeons éclosent, etc, fleurissent également les oiseaux morts dans la maison. Offrandes aux gentils maîtres que nous sommes, paraît-il.
Problème : je suis phobique des oiseaux. Morts ou vivants, quasimement le même topo. Quand je me suis installé à Paris il y a quelques années, il n'était pas rare que je change de trottoir pour éviter un pigeon. Impossible donc d'évacuer moi-même celui qui gît dans la cuisine, il va me falloir attendre le retour de la coloc. Or préparer à déjeuner avec cette chose à 1m, c'est à peu près aussi appétissant que de dîner devant une célèbre série médicale diffusée sur France 6 - 4. Et dire que certains sont toujours à la recherche du régime miracle !