Constat
"Plus que la qualité de ce qui est publié sur un blog c’est la régularité de publication qui est importante".
Merde....
"Plus que la qualité de ce qui est publié sur un blog c’est la régularité de publication qui est importante".
Merde....
Grand test comparatif disponible sur simple demande, fidèle et libidineux lecteur !!
Ces clefs un peu floues dans ma main émue (parfaitement !) sont le double de celles de l'appartement de Loverboy ! Peut-être pas les clefs du paradis, parce que le paradis on s'y ennuie, mais du théatre d'une bonne partie de ma vie actuelle.
Tu t'es peut-être déjà demandé bien aimé lecteur : "Blurpy aurait-il une araignée au plafond ?". Eh bien non, facétieux visiteur, pas une, DES !! Car des araignées, à la maison, il y en a partout... matin ou soir, je n'ai qu'à ouvrir les yeux pour en voir. Heureusement pour moi, je ne suis pas arachnophobe. En revanche, à en croire le dicton populaire, je suis frappé d'un lunatisme d'une régularité parfaite. Arf....
Si le corps de cette araignée évoque celui d'une guêpe, je t'assure pertinent lecteur qu'il ne s'agit pourtant pas d'un photo-montage. J'ai trouvé celle-ci dans ma baignoire il ya quelques jours à peine. Enjoy !
Oyé fidèle lecteur ! Ca ne t'aura pas échappé, je n'ai pas été très prolixe pendant l'été et tu t'es probablement demandé : "Blurpy éterne-t'il ?". A ce stade je m'insurge et serais même tenté de te faire cette réponse osée : "ah mais ça pas du tout alors !".
J'aurais pu en effet raconter comment notre groupe franco-britannique d'un soir à la recherche d'une boîte house et à priori hétéro, a atterri bien involontairement et à la surprise générale, même celle des garçons sensibles, dans une soirée gay r'n'b ; que FIP a passé "all you need is love" le 14 juillet et que si ce n'est pas d'une originalité fracassante, ça m'a amusé, ou bien comment IjeGirl, ReineMoule, FrogBoy et moi nous sommes fait accoster par un royaliste qui a tenté d'ouvrir les yeux aux pauvres démocrates/républicains que nous sommes... en pleines festivités du 14 juillet et à Bastille qui plus est ; ou encore, dans un post qui aurait pu s'intituler "la tv je ne suis pas devant, je suis dedans (avant)" comment je me suis fait traîner à l'enregistrement d'un jeu crétin de notre première chaîne nationale où l'on m'obligea à scander le nom de Lorie. J'aurais pu.
Pendant les vacances en Bretagne, j'ai même eu l'idée de commencer un blog-pas-virtuel-sur-papier-à-la-plage... cette bonne résolution aura tenu 30 mn. Je te le dis sans détour, inquiet et fidèle lecteur, ce blog a bien failli sombrer dans l'oubli le plus complet. Quand soudain (j'étais en train de trier des chaussettes) l'idée m'a frappé : "si je reprenais le blog ?!". Et c'est ainsi que me revoilà !
... ShyBoy, où la retranscription d'un passage de notre conversation msn du jour, au sujet d'un sien premier rendez-vous, avec un prétendant/contact, dans un jardin public :
Moi : vous étiez dans le verger ?
Lui : non pas le verger,
Lui : dans le sous-bois
Lui : près des grilles du fion
Lui : fond !!! pardon, lol
Trop de romantisme... Ca m'a remémoré un épisode survenu il y a quelques années, au cours d'une première prise de contact téléphonique avec un garçon un peu coincé, que j'essayais de séduire. Je m'étonne encore d'en être arrivé à évoquer l'existence de l'annuaire inversé auprès de ce grave paranoïaque, toujours est-il que, parfaitement sûr de moi, je déclarai : "mais oui, tu sais, le 36 17 Anus" (pour Annu). Inutile de préciser que j'eus beaucoup de mal par la suite, entre deux éclats de rire, à le convaincre de l'honnêteté de mes intentions.
Mais qu'est-ce donc... Un paysage post-cataclysmique ? Les premières images d'une future exposition de la Fondation Cartier ?
Et non, il s'agit tout simplement du jardin de ma mère. Pas d'explication, pas de message, pas de spectacle.. il ne faut d'ailleurs tellement rien y voir, que prendre ces photos n'a pas amélioré ma réputation familiale de gentil taré.
N'étant pas équipé d'un appareil photos, je squatte ceux de mon entourage... ce qui me fournit une parfaite excuse pour mettre en ligne des images de médiocre qualité. En l'occurrence, pour ces clichés-ci, j'ai emprunté le numérique de ma soeur, lors d'un séjour fin avril dans ma région natale. Rude combat que d'obtenir la permission d'utiliser l'engin en question, auprès d'une soeur si conciliante que j'ai du attendre deux mois avant qu'elle ne m'envoie les photos. Et une peritonite dans l'intervalle, suivie d'une deuxième opération pour cause de ré-infection, n'excusent pas tout !! Qu'on ne vienne pas me taxer de nombrilisme (ah ah, et si vous ne voyez pas, renseignez-vous sur les techniques actuelles d'opération de l'appendicite).
Pas la fiction, l'image au premier degré. C'est faux, bien entendu ! Je viens de manquer de shooter dans le cadavre d'un volatile dans ma cuisine. Bon de toute façon, il faut bien avouer que ce n'est pas une grande déception, car un cimetière des moineaux par exemple, ça enflamme tout de suite beaucoup moins l''imagination qu'un cimetière des éléphants ou des dragons.
Certes, ils ont peut-être plus de mal à se cacher quand on les tue, et plus encore quand ils sont morts... ce dont je me réjouis d'ailleurs, 'le retour des moineaux morts-vivants pas doués à cache-cache', c'est déjà suffisant dans mes cauchemars. Le tueur c'est le chat de ma coloc (dans le jardin, avec ses canines). Quand reviennent les beaux jours, que les bourgeons éclosent, etc, fleurissent également les oiseaux morts dans la maison. Offrandes aux gentils maîtres que nous sommes, paraît-il.
Problème : je suis phobique des oiseaux. Morts ou vivants, quasimement le même topo. Quand je me suis installé à Paris il y a quelques années, il n'était pas rare que je change de trottoir pour éviter un pigeon. Impossible donc d'évacuer moi-même celui qui gît dans la cuisine, il va me falloir attendre le retour de la coloc. Or préparer à déjeuner avec cette chose à 1m, c'est à peu près aussi appétissant que de dîner devant une célèbre série médicale diffusée sur France 6 - 4. Et dire que certains sont toujours à la recherche du régime miracle !
Hier, début de soirée, quai du RER B, Châtelet. J'attends le train en rêvassant... à mon habitude je balaie la foule du regard. Je tourne la tête à droite et je sursaute en étouffant de justesse un cri. A 2m de moi se trouve un homme au visage difforme, entre Elephant-Man et un morse. Ca n'aura duré que quelques secondes. Intense frayeur. Mais honte surtout, à l'idée d'avoir été aperçu par lui. J'évite soigneusement par la suite de le suivre du regard et je fixe mes pieds le visage empourpré.